Article – Méditation sonore, comment reconnaitre le silence en soi

Comment reconnaitre le silence en soi, goûter cet espace de tranquillité -non soumis aux conditions extérieures- et ressentir la paix du coeur.

Reconnaître le silence en soi, c’est avant tout reconnaître l’agitation.
Dans les méditations sonores, le son éclaire ce qui ne traverse pas, ce qui cherche à se montrer, parfois timidement.
Aucune force, aucune contrainte, aucune envie même. C’est le dépôt dans le silence lui-même qui montre ce qui obstrue.
Cela est bien souvent inconscient, non vu.
Ces mises en lumière sont nécessaires.
C’est de l’engrais pour plonger dans ce qui ne fait pas de bruit, lâcher l’attraction à la forme, à l’histoire, au désir d’être… reconnaître le silence entre les notes.

Quand en soi chaque corde sensible s’active, c’est à la fois de l’engrais et une reconnaissance subtile de l’être dans sa composition. 

La musique est déjà là.
À nous de nous accorder à elle.
La laisser nous enseigner sur nous-même.
Et réaliser que nous sommes, tout un chacun, également la musique avec une merveilleuse caisse de résonance.

Chaque musique ou musicalité n’est pas induite dans une méditation sonore -sinon elle viendrait d’un désir, reproduction mentale, égo-, elle s’accorde à l’environnement, au vivant. Elle offre ainsi une lecture du monde. 

Mieux lire son monde, mieux se connaître, c’est mieux « s’utiliser ».
–) Ainsi on avance en s’utilisant, on se recycle.
–) Ainsi on avance en s’utilisant, la conscience prend conscience d’elle-même.

Tout peut être caché ou lisible. Les sons éclairent, sans distinction aucune, ce qui est invisible à l’oeil nu, mais qui est pourtant bien là.
À nous d’ouvrir nos oreilles et notre cœur pour découvrir ce que nous sommes -et non le développer éternellement sans en comprendre aucun principe-.
À nous d’accueillir à bras ouverts notre composition de l’instant, d’éclairer chaque note de la plus grave à la plus aiguë, et d’embrasser ce qui est. Entrer dans la danse de notre composition, faire corps avec, jusqu’à ne faire qu’Un, et laisser le mouvement être tout simplement.

Reste le silence – qui n’est pas l’absence de sons-.
Durant les méditations sonores, ce silence se vit concrètement, les sons s’intègrent dans le corps, et ont ainsi une résonance particulière dans l’espace, dans la pièce. Il y a différentes strates de silence. Mais ce dernier est là dans tout, il est partout. Il nous suffit de placer notre regard sur l’expérience directe et de l’approfondir.

@ Céline Rossi

 

Article « Comment choisir son bol tibétain »

Avant de choisir votre bol tibétain, vous pouvez identifier vos besoins. En effet, tous les bols sont utilisables mais pas tous pour les mêmes fonctions.
Certains bols ont davantage de sons et moins de puissance vibratoire -ressenti de l’onde sonore- et d’autres à l’inverse beaucoup de puissance vibratoire et moins de sons.
Certains sont très équilibrés, autant de sons -et de subtilités dans les harmoniques- que de puissance vibratoire, mais ce ne sont pas tous les bols. Et parfois il est tout-à-fait adapté que le bol ait une particularité afin de bénéficier de celle-ci.

Dans la pratique que j’ai canalisée par le bol, nous avons besoin de cette puissance vibratoire. C’est comme une vague sur l’océan, nous avons besoin qu’elle soit assez forte pour avancer et pas trop pour tout « raser ». Nous avons donc besoin d’un bol de taille moyenne -afin que ce ne soit pas trop lourd à déplacer- avec une bonne puissance vibratoire.

 

Pour connaitre la puissance vibratoire du bol, il suffit de faire tourner le maillet -avec de la feutrine- autour de celui-ci et de ressentir l’onde pénétrer dans le corps, par exemple dans la main qui soutient le bol.
Vous pouvez tout-à-fait poser le bol sur votre cuisse également, le maintenir avec le bout des doigts à l’intérieur afin de le stabiliser -veiller à ne pas toucher les bords avec votre bras, sinon cela étouffera le son-.
Vous pouvez également poser le bol sur quelqu’un, et dans ce cas, ressentir par 2 biais : votre main au centre qui maintient le bol et également avec l’autre main, déposez le maillet et placer votre main à coté du bol sur le corps.

Pour mieux comprendre le mécanisme : lorsqu’on fait chanter le bol, des vibrations sont véhiculées par l’air -molécules dans l’air-, d’où le son, et sont également véhiculées par les fluides corporels, par les os et autres, ces vibrations sont alors « ressenties » dans le corps. Concentrons-nous sur l’eau, qui est le principal constituant du corps humain, -pour un organisme adulte, cela correspond à 65% selon le CNRS- : l’eau étant beaucoup plus dense que l’air -molécules plus proches-, ces vibrations auront moins de facilité à se déplacer que dans l’air, d’où le fait d’avoir au départ une bonne puissance vibratoire qui permettra d’obtenir une « facilité » de propagation comme dans l’air. Pour cela il suffit d’expérimenter plusieurs bols et observer celui avec lequel il est tout-à-fait aisé de faire pénétrer l’onde.
Nota bene :  les os véhiculent très rapidement l’onde sonore, ce qui permet de retrouver une puissance vibratoire et relancer le bol en cas de besoin. Comme la première vitesse sur notre véhicule.

Le plus simple est évidemment de prendre une taille plus conséquente, ce qui augmentera la puissance. Mais vous pouvez tout-à-fait avoir des bols petits ou fins avec une qualité de puissance vibratoire. Et inversement, vous pouvez avoir un gros bol avec peu de puissance vibratoire ! -par contre avec beaucoup de sons 🙂 il s’utilisera alors différemment-
Ne vous fiez donc pas aux apparences !
Pensez également que le bol peut être lourd à déplacer au bout d’un certain temps.
Il y a également une donnée à prendre en compte, c’est la résonance avec l’individu. Certains bols passent tout-à-fait avec certains et pas avec d’autres. Il s’agit d’affinités vibratoires, exactement comme dans toute relation. Ici c’est juste flagrant. C’est d’ailleurs ce qui me plaît autant avec un bol, rien ne peut être masqué, tout s’entend et se ressent.

Je vous ai perdu dans votre choix ? c’est normal ! vous voyez qu’il n’y a donc pas de meilleur bol. Il y a juste des bols qui se « placent » en fonction de leur capacités ou non-capacités… je vais vous faire un parallèle avec les individus, il n’y a pas de meilleurs hommes, juste des individus avec certaines capacités ou non-capacités. Il s’agit alors de ne pas contraindre quelqu’un sur ces non-capacités et d’aller vers ce qui se « place » pour lui. -Je me souviens enfant de ma « non-capacité » appelée « lenteur » ! Elle se révèle être une pépite dans ce que je fais actuellement !-
Ne condamnez donc aucun bol, même un bol qui ne vibre pas pourra être utilisé. A savoir que les bols Kansu, utilisés en massage pour les pieds, ne font pas de sons et ne vibrent pas, par exemple.

Prenez le bol qui résonne pour vous et vous verrez il se « placera », vous aurez une relation avec lui, peut-être pas de la manière dont vous auriez souhaité mais une relation est possible et pourra être très enrichissante.

 

Quelques pistes de recherche pour l’acquisition de votre bol :

* Essayez le bol chez un revendeur -ou plusieurs pour comparer- et laisser l’évidence émerger.

* commander le bol par internet directement auprès du revendeur, sans l’essayer.
Savez-vous qu’il est possible d’entendre si le bol a une puissance vibratoire, sans le ressenti, juste avec le son ? Cela est perceptible par une forme de montée de sons assez grave. Il est nécessaire de frotter le maillet en feutrine autour du bol assez longtemps -pas seulement lancé et vite enlevé- il faut « pousser un peu le bol », le stimuler. Ce son assez grave qui émerge, pour vous donner une idée, c’est comme quelqu’un qui crie avec ses poumons, le haut de son corps ou quelqu’un qui crie avec son ventre : l’un sera plus aigu et strident, l’autre plus ferme et grave. Il y a davantage de cavité, vous allez entendre un son qui peut « prendre du volume », de la force.
Évidemment cela demande une certaine dextérité. Alors si vous le pouvez, essayez-le.

* Un troisième choix s’offre également à vous, on pourrait le nommer « non-choix », c’est l’intention. Vous pouvez « placer une intention » et laisser le vivant se mettre en place, faire confiance en l’univers et en ce qu’il vous envoie. Cela peut prendre du temps, vous n’avez aucun contrôle dessus, mais peut dépasser toute attente ! C’est ainsi que j’ai commencé, sans choix. Je me souviens même avoir entendu « il me reste ce dernier bol ».  Il m’a été envoyé, il était un peu « cabossé », pas droit au-dessus, avec une tâche dedans et c’est celui que j’utilise le plus. Il est incroyable. il n’y a pas une seule séance où je ne l’utilise pas.

La vie est une rencontre.

Je vous souhaite de merveilleuses rencontres avec les bols tibétains. Un objet parfois lourd avec des matériaux denses qui amène du vivant, de la légèreté et de souplesse.

@ Céline Rossi

Article « Le bol tibétain un pointeur énergétique »

Avant toute pratique, il est utile d’apprendre à lire son environnement.

Souvenons-nous, enfant, quand nous avions un problème en mathématiques, combien de fois nous n’avions pas compris l’énoncé, pas tout lu, sommes allés trop vite… tout s’emballe et nous n’avons plus de clarté et de compréhension. C’est la même chose avec le bol tibétain, plus nous nous déposons et prenons le temps de lire et d’écouter les informations, plus la clarté et la compréhension viendront dans une logique implacable.

Souvenons-nous également que l’enseignement était axé sur le développement d’une recherche, d’une curiosité. Si nous ne pouvions « passer par la porte d’entrée » ( = ce qui semble évident de prime abord), nous apprenions à « faire le tour de la maison » ( = le tour du problème). Ainsi nous pouvions trouver une fenêtre ouverte ( = résoudre un problème par un certain biais). C’est le cas avec le bol tibétain, c’est une façon de s’auto guérir par l’écoute de soi.

Pointer, c’est « voir », « lire », « décrire » ce qui est présent, sans jugement. Ce qui nous permet cela est l’onde sonore, la vibration émise lorsque nous tournons le maillet autour du bol. C’est comme une sonde qui nous permet de lire notre océan intérieur, en lire les reliefs, les obstacles, les mouvements… Imaginez si le scanner en allant chez le médecin pouvait immédiatement réguler ce qu’il pointe ? et bien c’est le cas ! Lire et traiter en même temps et tout cela, avec le plaisir du massage sonore. Quand on m’en parle, je dis souvent que je me suis créé ce que j’aurais aimé avoir enfant, le soin par le plaisir. Tout était tellement difficile, pénible, honteux parfois même. Les maux, la maladie c’était terrible. À cela, je réponds non ! Les maux, la maladie sont des pointeurs eux aussi. Tout pointe vers Soi, inlassablement. J’ai même l’intime conviction que c’est la guérison qui met en lumière la maladie, c’est déjà elle qui pointe le bout de son nez, vous voyez ?

Question pratico-pratique, comment cela se passe ? Pour éviter bien des termes (que je ne saurai dire et parce que l’essence est dans l’expérience directe), je vais imager le processus. Prenez un grand bac d’eau et faites tourner votre bras immergé dans l’eau, comme vous feriez tourner le maillet autour du bol, vous verrez qu’une petite tornade se forme, comme un vortex, et que celui-ci se déplace si vous déplacez votre bras. Le mouvement crée cela. Le fait de tourner le maillet autour du bol crée ce principe et l’onde se déplace au fur et à mesure que vous déplacez le bol. Plus vous placez le bol directement sur le corps, plus vous avez des informations très concrètes, véhiculées par l’eau. Nous sommes composés majoritairement d’eau. Il en est de même quand le bol n’est pas posé sur le corps, c’est véhiculé par l’air mais c’est le même principe. C’est donc notre eau, ou l’air environnant (l’espace entre nos atomes est le même qui relie tout l’univers) qui nous transmet les informations, notre essence, notre source physique et organique. Le bol ne doit pas être trop petit afin que l’onde soit suffisamment forte pour se déplacer, et pas trop gros afin de le déplacer aisément.

Les qualités pour cela sont un ralentissement intérieurement (prenez l’image du train, plus il roule doucement, plus vous verrez les nuances et subtilités du paysage qui est devant vous, et cela concrètement), une observation neutre (car toute énergie et intention émise dans votre « non-neutralité » pourra s’entendre et se ressentir par les vibrations du bol). Une autre qualité est nécessaire aussi, celle de ne pas bouger trop rapidement, de ne pas s’emballer, s’agiter… on pourrait appeler cela une certaine capacité d’immobilisme, ou dit d’une autre façon, une capacité à ne pas bouger lorsque le mouvement arrive, une force intérieure, une « force tranquille » car elle ne doit pas contrer cela, bien au contraire laisser émerger ce qui est sous-jacent et latent.  Il existe tout un réseau intérieur, une machinerie organique du plus simple au plus complexe, et tout cela peut s’éclairer avec le bol tibétain par la vibration sonore. Bien entendu, ces « capacités » et qualités vont se développer avec la pratique du bol tibétain. Cela nous amène à lire et comprendre ce que le son pointe dans ses harmoniques ; le bol tibétain devient dès lors un formidable outil d’éveil, de pleine conscience, et de pleine présence à soi.

@ Céline Rossi

 

Article « Une démarche intérieure »

L’enseignement des bols tibétains que je vous propose est en lien avec une démarche intérieure.

Durant la pratique, nous étudions le son et sa vibration. Nous expérimentons concrètement ces sons qui sont en résonance avec les corps. Nous avons, dès lors, un accès à une mise en lumière de ce qui est bien souvent invisible à nos yeux. Ce travail « d’écoute profonde de soi » nous permet de mieux comprendre ce que nous portons et véhiculons comme énergies. Ces mêmes énergies qui influent sur nos schémas de vie, nos problématiques, et qui nous amènent également à une connaissance plus approfondie de notre être.

Il s’agit ici d’aller explorer ce qui est créé et cristallisé, ce qui est déjà là. Ce chemin de « détissage» est à la fois un chemin de vie, une réalisation pour cet organisme vivant et unique que nous sommes. Les énergies éclairées ainsi se recyclent et permettent d’avancer en conscience. En effet, quand nous sommes ignorants de ce que nous portons, nous pouvons tourner en boucle (patterns). C’est donc un chemin plus « direct » vers l’accomplissement.

Cette pratique avec le bol est une pratique de pleine présence à soi. Elle révèle ce qui est présent, autant sur le plan physique que le plan mental. Nous ne pouvons pas, dès lors, travailler avec une projection ou une intention, car ces dernières sont tout autant éclairées dans les harmoniques. Cela demande au pratiquant d’être centré et ancré, de cultiver un regard neutre sur les informations qui émergent sous la résonance du bol.

Cela nécessite également de ne pas avoir peur de la dissonance pour aller l’explorer.
Chaque dissonance (ou toute petite différence de son, de volume, de ressenti corporel, de « matière ») est une porte d’entrée dans cette exploration. Ce qui senti, entendu est au plus juste, contrairement à la volonté du mental. D’ailleurs ne dit-on pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Ces dernières manquent cruellement de discernement et viennent souvent cacher nos blessures.
Ces dernières, nous les explorons avec le son et la vibration du son, elles sont pleinement accueillies. L’excès de ces énergies cristallisées est même très utile et nécessaire dans son aspect le plus neutre. Cela participe au processus de transformation de l’être. Les énergies se libèrent et se répandent. Nous perdons alors toute notion du temps et de l’espace.

Quand les sons s’harmonisent, il n’y a pas de « meilleur » son, cela s’entend davantage avec un « approfondissent concret » des sons dans le corps. Parfois on ne les entend presque plus à l’extérieur. C’est pleinement ressenti de l’intérieur. Il y a un espace tel que le son se propage, avec fluidité. C’est magique pour le receveur qui ressent intensément les vibrations. Et ça l’est tout autant, pour le pratiquant, qui vit un espace déposé qui n’est pas l’absence de son, mais qui ressemble davantage à un calme « densifié » qui permet d’entendre des fréquences encore plus subtiles. 

Cette pratique est une pratique méditative et inclusive. 

Les informations émergent par le son, par le ressenti du son dans le corps, en résonance avec le bol, et c’est uniquement cela qui guide la séance. Cela n’empêche pas les protocoles. Ces derniers peuvent tout à fait se placer dans la séance, si tant est que nous restions en pleine conscience, et qu’ils se placent en second, c’est-à-dire qu’il laisse place au vivant. Ainsi, nous sommes libres de suivre ce que le corps indique et de laisser l’action spontanée être ; même si pour cela, nous entrons en conflit avec notre intellect l’espace d’un instant. Ce qui sera même judicieux par la suite afin d’éclairer le plan mental et ainsi approfondir notre pratique. Tout est utilisable et recyclable !…
Il se peut même que le protocole ne soit pas là, et c’est là la grande surprise : comment accéder plus loin encore que tout ce que l’on a appris, vu et entendu.

L’enseignement est donc axé sur l’écoute, le retournement et le ralentissement intérieur. En effet, un ralentissement est nécessaire pour percevoir et écouter. Prenons l’exemple du train, quand nous voyageons, nous voyons le paysage oui, mais le voyons-nous clairement ? Quand le train ralentit, des détails vont nous sauter aux yeux, n’est-ce pas ?

Les vibrations du son vont nous conduire aux cristallisations et nous permettent de faire les liens. Les cristallisations sont autant de portes vers la libération.
Il ne s’agit plus de « faire partir » ou « enlever » mais de comprendre (prendre avec), et de les utiliser.

–) C’est transformer le plomb en or, recycler les énergies. Rien n’est au hasard. Rien n’est à rejeter. Tout est à utiliser. Tout est à découvrir.

–) C’est entrer en intimité avec soi, et revenir à l’essentiel. Cet essentiel nous ramène à notre essence (par opposition à ce que nous projetons). Ainsi ces soins-plaisirs nous amènent au fur et à mesure vers la reconnaissance de l’être et de notre vraie nature.

@ Céline Rossi

 

Article « Témoignage et enseignements bol tibétain » – Présentation

Je me présente, mon nom est Céline Rossi et je suis spécialisée dans les bols tibétains.

Non pas par choix au départ, davantage parce que cela s’est présenté et à ma grande surprise, c’est ici que je me suis révélée.
Pour tout vous dire, c’est le père de mes filles qui avait craqué sur ces fameux bols ; il les utilisait pour la méditation. J’ai voulu lui faire une surprise et lui offrir une formation à vivre à deux. Ce stage m’a éveillé à une écoute de soi plus profonde et  j’ai très vite « fait corps » avec cet instrument, comme un prolongement de soi.

Depuis cette découverte début 2014, je pratique tous les jours et cela est devenu un travail à part entière. Évidemment je ne le vois pas comme tel puisque j’entretiens un rapport « enseigné-enseignant » avec les bols. Plus je les pratique, plus ils me dévoilent leurs potentiels, plus ils me dévoilent « mes » potentiels (écoute affinée, ressenti…), plus ils me dévoilent les potentiels en chacun et chaque chose.

Avec le magnétisme et le Reiki que je pratique depuis plus longtemps encore, je rencontre des personnes qui ont parfois des pathologies lourdes, fréquentant des centres anti-douleur ; tout cela a amené de la « matière » à cette pratique avec les bols. Cela s’est approfondi avec les difficultés et obstacles du présent.
Depuis je ne perçois plus les difficultés seulement comme des freins, mais également (et « salutairement ») comme des moteurs.

Lors de mon stage, j’ai appris un protocole, mais celui-ci n’a pas suffi pour certaines pathologies et souffrances. C’est dans la réalisation de cette impuissance que les enseignements ont suivie. Des enseignements par le vivant, par les bols eux-mêmes, puisqu’ils me pointaient concrètement les blocages. Depuis environ 7 ans, je transmets ce que je reçois sous forme d’initiations, au-delà des protocoles, en suivant les flux et dévoilant les principes. C’est davantage une déconstruction de toute croyance et de tout chemin mental, pour accéder à un regard neutre et plonger dans une écoute authentique.

Les articles, partagés sur le site, vont me permettre de transmettre d’une façon encore plus ouverte, différente de l’enseignement actuel que je propose déjà à l’Espace Énergie. Évidemment ils ne pourront remplacer l’enseignement vivant, mais pour ceux qui entendent avec le coeur, vous pourrez grâce à ces écrits vous connecter à ces enseignements.

Lors de séances ou d’initiations, j’ai remarqué l’intérêt que cette approche concrète du son suscitait et on me faisait remarquer que c’était dommage que cela ne soit davantage mis en avant.
À l’écoute de ces mots, j’ai su que quelque chose se produisait mais vous savez, quand vous pratiquez, vous avez l’impression que c’est banal, que tout le monde peut découvrir cela de lui-même.
Alors je vais vous en parler, mais sachez que je vais parler ici de quelque chose d’universel, que tout le monde peut contacter en lui-même. Et cela n’est pas uniquement valable pour les bols tibétains, cela le serait tout autant avec d’autres instruments ou objets de ce monde si vous en percevez la résonance.

Pour autant, la page était créée mais l’énergie n’était pas encore totalement présente pour écrire les articles. Jusqu’au jour où cette question a émergé : « si tout s’arrêtait, est ce que quelque chose resterait inachevé ? ». Cette question ne se posait pas d’un point de vue temporel mais davantage d’un point de vue émotionnel.
D’un point de vue temporel tout l’est (inachevé) n’est-ce pas ?
D’un point de vue émotionnel, on s’accorde à ce que, chaque pas que l’on fait, soit au plus juste et aligné en soi (ce qui nous procure d’ailleurs de la joie au quotidien). Pour imager un peu, c’est comme si chaque coup de crayon sur une toile était parfaite (rien de plus, rien de moins de ce que l’on peut faire ce jour là, avec les énergies du moment, les aléas du vivant), comme si chaque coup de crayon sur cette toile était « fini » et « complet » en lui-même. Vous voyez ?

À cette interrogation, une chose est apparue clairement : les enseignements des bols tibétains. Ils ne m’appartiennent pas, ceux-là sont intemporels et universels. Ils m’ont fait la grâce de se présenter quand j’étais à l’écoute et ils peuvent enrichir également votre quotidien.
Avec un bol, il est possible de s’auto-soigner, se comprendre, lire ce qui se présente et où cela se présente sur le corps (ce qui n’est pas toujours là où la douleur se présente, elle peut irradier ailleurs).
Avec un bol, il est possible d’avoir davantage de clarté sur ce qui émerge ici et maintenant, de faire circuler, dénouer et fluidifier ; en clair, réinstaurer un mouvement. Avec cette remise en mouvement, il y a la possibilité d’en lire les cristallisations, blocages et mécanismes de fuite ou de défense.

Vous l’avez compris, je le fais évidemment pour ce sentiment de joie et d’alignement en moi-même ; et si cela peut parler et résonner pour quelqu’un d’autre, alors, ce sera encore plus parfait que ça ne l’est déjà 🙏

Bienvenue sur cette page, bienvenue dans le monde des bols tibétains, et en avant pour l’aventure partagée ❤️