Article « Comment choisir son bol tibétain »

Avant de choisir votre bol tibétain, vous pouvez identifier vos besoins. En effet, tous les bols sont utilisables mais pas tous pour les mêmes fonctions.
Certains bols ont davantage de sons et moins de puissance vibratoire -ressenti de l’onde sonore- et d’autres à l’inverse beaucoup de puissance vibratoire et moins de sons.
Certains sont très équilibrés, autant de sons -et de subtilités dans les harmoniques- que de puissance vibratoire, mais ce ne sont pas tous les bols. Et parfois il est tout-à-fait adapté que le bol ait une particularité afin de bénéficier de celle-ci.

Dans la pratique que j’ai canalisée par le bol, nous avons besoin de cette puissance vibratoire. C’est comme une vague sur l’océan, nous avons besoin qu’elle soit assez forte pour avancer et pas trop pour tout « raser ». Nous avons donc besoin d’un bol de taille moyenne -afin que ce ne soit pas trop lourd à déplacer- avec une bonne puissance vibratoire.

 

Pour connaitre la puissance vibratoire du bol, il suffit de faire tourner le maillet -avec de la feutrine- autour de celui-ci et de ressentir l’onde pénétrer dans le corps, par exemple dans la main qui soutient le bol.
Vous pouvez tout-à-fait poser le bol sur votre cuisse également, le maintenir avec le bout des doigts à l’intérieur afin de le stabiliser -veiller à ne pas toucher les bords avec votre bras, sinon cela étouffera le son-.
Vous pouvez également poser le bol sur quelqu’un, et dans ce cas, ressentir par 2 biais : votre main au centre qui maintient le bol et également avec l’autre main, déposez le maillet et placer votre main à coté du bol sur le corps.

Pour mieux comprendre le mécanisme : lorsqu’on fait chanter le bol, des vibrations sont véhiculées par l’air -molécules dans l’air-, d’où le son, et sont également véhiculées par les fluides corporels, par les os et autres, ces vibrations sont alors « ressenties » dans le corps. Concentrons-nous sur l’eau, qui est le principal constituant du corps humain, -pour un organisme adulte, cela correspond à 65% selon le CNRS- : l’eau étant beaucoup plus dense que l’air -molécules plus proches-, ces vibrations auront moins de facilité à se déplacer que dans l’air, d’où le fait d’avoir au départ une bonne puissance vibratoire qui permettra d’obtenir une « facilité » de propagation comme dans l’air. Pour cela il suffit d’expérimenter plusieurs bols et observer celui avec lequel il est tout-à-fait aisé de faire pénétrer l’onde.
Nota bene :  les os véhiculent très rapidement l’onde sonore, ce qui permet de retrouver une puissance vibratoire et relancer le bol en cas de besoin. Comme la première vitesse sur notre véhicule.

Le plus simple est évidemment de prendre une taille plus conséquente, ce qui augmentera la puissance. Mais vous pouvez tout-à-fait avoir des bols petits ou fins avec une qualité de puissance vibratoire. Et inversement, vous pouvez avoir un gros bol avec peu de puissance vibratoire ! -par contre avec beaucoup de sons 🙂 il s’utilisera alors différemment-
Ne vous fiez donc pas aux apparences !
Pensez également que le bol peut être lourd à déplacer au bout d’un certain temps.
Il y a également une donnée à prendre en compte, c’est la résonance avec l’individu. Certains bols passent tout-à-fait avec certains et pas avec d’autres. Il s’agit d’affinités vibratoires, exactement comme dans toute relation. Ici c’est juste flagrant. C’est d’ailleurs ce qui me plaît autant avec un bol, rien ne peut être masqué, tout s’entend et se ressent.

Je vous ai perdu dans votre choix ? c’est normal ! vous voyez qu’il n’y a donc pas de meilleur bol. Il y a juste des bols qui se « placent » en fonction de leur capacités ou non-capacités… je vais vous faire un parallèle avec les individus, il n’y a pas de meilleurs hommes, juste des individus avec certaines capacités ou non-capacités. Il s’agit alors de ne pas contraindre quelqu’un sur ces non-capacités et d’aller vers ce qui se « place » pour lui. -Je me souviens enfant de ma « non-capacité » appelée « lenteur » ! Elle se révèle être une pépite dans ce que je fais actuellement !-
Ne condamnez donc aucun bol, même un bol qui ne vibre pas pourra être utilisé. A savoir que les bols Kansu, utilisés en massage pour les pieds, ne font pas de sons et ne vibrent pas, par exemple.

Prenez le bol qui résonne pour vous et vous verrez il se « placera », vous aurez une relation avec lui, peut-être pas de la manière dont vous auriez souhaité mais une relation est possible et pourra être très enrichissante.

 

Quelques pistes de recherche pour l’acquisition de votre bol :

* Essayez le bol chez un revendeur -ou plusieurs pour comparer- et laisser l’évidence émerger.

* commander le bol par internet directement auprès du revendeur, sans l’essayer.
Savez-vous qu’il est possible d’entendre si le bol a une puissance vibratoire, sans le ressenti, juste avec le son ? Cela est perceptible par une forme de montée de sons assez grave. Il est nécessaire de frotter le maillet en feutrine autour du bol assez longtemps -pas seulement lancé et vite enlevé- il faut « pousser un peu le bol », le stimuler. Ce son assez grave qui émerge, pour vous donner une idée, c’est comme quelqu’un qui crie avec ses poumons, le haut de son corps ou quelqu’un qui crie avec son ventre : l’un sera plus aigu et strident, l’autre plus ferme et grave. Il y a davantage de cavité, vous allez entendre un son qui peut « prendre du volume », de la force.
Évidemment cela demande une certaine dextérité. Alors si vous le pouvez, essayez-le.

* Un troisième choix s’offre également à vous, on pourrait le nommer « non-choix », c’est l’intention. Vous pouvez « placer une intention » et laisser le vivant se mettre en place, faire confiance en l’univers et en ce qu’il vous envoie. Cela peut prendre du temps, vous n’avez aucun contrôle dessus, mais peut dépasser toute attente ! C’est ainsi que j’ai commencé, sans choix. Je me souviens même avoir entendu « il me reste ce dernier bol ».  Il m’a été envoyé, il était un peu « cabossé », pas droit au-dessus, avec une tâche dedans et c’est celui que j’utilise le plus. Il est incroyable. il n’y a pas une seule séance où je ne l’utilise pas.

La vie est une rencontre.

Je vous souhaite de merveilleuses rencontres avec les bols tibétains. Un objet parfois lourd avec des matériaux denses qui amène du vivant, de la légèreté et de souplesse.

@ Céline Rossi

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